Renaud, le peuple aura ta peau.

Yeah, retour en mode RP, rencontre entre les extra-terrestres (Damas et Shuraya) et le reste du groupe.
Après, je ne puis dire s'il est de meilleure augure d'être extra-terrestre que créature normale et banale .

{Shuraya}
Pfff, c'est ennuyant d'être ici, y'a pas quelque chose de plus intéressant à faire?
Ah! Si! Je sais ! On va dépouiller ces tas d'os, histoire de se faire un peu de pognon!
Et l'autre idiot, là, qui sert à rien avec ses tas d'os ambulants...

{Damas}
Pas très dur, ma foi, même si j'ai été fort peu utile, ils n'auraient pas été sur leurs foutus piédestaux j'en aurais fait qu'une bouchée...
Enfin bon, je suppose que ce doit être ce qu'on appelle la malchance...
Je n'aime pas la chance, on la contrôle pas.

Après ces quelques instants de réflexions, les deux combattants semblent tous deux avoir pour objectif de dépouiller les restes des squelettes le plus vite possible, pour pouvoir quitter cette salle ténébreuse, et ces couloirs froids trop longtemps arpentés.
Mais c'est au moment où ils s'apprêtaient à quitter la salle du trône qu'ils entendirent des voix dans la salle à côté, où gisent les restes carbonisés d'une carpette, et de bon nombre de bras purulents, suite au passage de Shuraya et de Damas.

Entrent alors dans la fameuse salle du trône Tartar, suivi de Lotsë, Maëlya, et Euskadi(qui a décidé de changer de nom).
{Tartar} - Qu'est ce qui s'est passé ici? Et c'est qui lui? Dit-il, en pointant Damas du doigt.
{Shuraya} - Ah, ça? c'est un type que j'ai ram...
{Damas} l'interrompant : Je me nomme Damas Thaët, prêtre à vôtre service, et j'ai croisé Shuraya au hasard des dédales de ce lugubre endroit, et l'ai aidé à défaire les sombres créatures ci-présentes. Cependant, je ne vous connaît point, aussi me permets-je de vous questionner sur vôtre identité à tous.
- Tartar, Rochebrioche, Nain du clan Rochebrioche, fils du Maître Kiri Rochebrioche, je cherche à perpétrer les savoirs runiques et à m'améliorer sans cesse en ce domaine! D'ailleurs, comme le disait le vieil adage du maître forgeur....
{Damas} -Oui, certes, cependant, qui sont vos autres compagnons?
-Je me nomme Maëlya, Ensorceleuse, ce que je recherche ne regarde que moi.
{Damas} -Ma foi, je n'en attendais pas plus d'une bonne femme, vu que vous êtes pas douées pour vous battre.
{Shuraya} -Tu m'ôtes les mots de la bouche.
{Lotsë} - Non mais que signifient ces préjugés? S'il en est ainsi, je n'estime pas nécessaire de vous révéler mon identité, et encore moins mes motivations, quant à mes talents, vous aurez tout loisir de les constater une fois sortis de ce trou puant !
{Damas} - Hé bien, ma jolie, il semble que vous avez la langue bien pendue, Shuraya, tu ne m'avais point dit que tu possédais d'aussi délicieuse compagnie, sais-tu si sa langue a d'autres talents?
-Hmmpf, fût la seule réponse qu'il obtint, Lotsë se détournant de lui.
-Euskadi, Nain des bois, et il y a un petit interrupteur, là sur le trône.

En effet, à la surprise générale, il s'avère qu'il y a un interrupteur sur l'accoudoir droit du trône, même pas dissimulé, et en appuyant dessus, le trône se décale sur le côté, révélant une entrée sombre, nue, ouvrant sur un couloir non éclairé.

{Shuraya} : Bon, ben vous avez qu'à passer par là, moi je remonte tout en haut du donjon, on se retrouve là-bas !
{Damas} : Fait pas trop le malin, va... Allez-y, à vous l'honneur maître nain

Tartar, sentant une bouffée d'orgueil surgir, se sent obligé d'avancer, ce qu'il fît, sans s'arrêter, le reste du groupe le suivit sous peu.
Le couloir se révéla particulièrement tortueux, très étroits en maints endroits, tantôt descendant tantôt remontant, côtes comme pentes étant particulièrement raides, ce qui ne facilita pas la tâche à Damas. Arrivé au bout, Tartar eût face à lui uniquement une surface lisse de pierre froide, cependant, l'arrivée en trombe des autres membres de l'assemblée eût tôt fait de renverser cette sortie secrète, au grand dam de Tartar, resté en dessous. Ils se retrouvèrent donc dans la première salle du donjon, qu'ils parcoururent en sens inverse, et sortirent (enfin) à la lumière.
Là, à la sortie, les attendait Shuraya, se rongeant les ongles l'air de rien.
Par chance il faisait un soleil étincelant à leur sortie, ce qui les aveugla légèrement, mais les revigora aussi, après avoir passé plusieurs jours sous-terre, fait exceptionnel, notamment pour des Elfes.

-{Maëlya} : Bon, on va chercher les chevaux, et on retourne au village, histoire de pouvoir se poser un peu!

Moue d'approbation de la part de tous, hormis Damas et Shuraya, impassibles, pour changer, Damas toujours avec son éxaspérant sourire en coin( tu me diras si ça te gêne, mais je trouve que ça irait bien avec son caractère ^^).

-{Damas} : Ah tiens, vous aussi avez des chevaux? Le mien devrait être attaché non-loin, j'espère qu'il ne lui est rien arrivé.
-{Euskadi} : Et comment se nomme vôtre monture?
-{Damas} : Cheval.
-{Euskadi} : Je m'en doute bien que c'est un cheval, c'est ce qui sied le mieux aux Humains et aux Elfes.
-{Damas} : Non, vous n'y êtes pas, il s'appelle Cheval, il répondait à aucun autre nom.

(... Un ange passe ...)

-{Tartar} : Et sinon, vous êtes sûrs de vouloir retourner à ce village d'arriérés? On pourrait pas aller ailleurs?
-{Euskadi} : Et pour aller où?
-{Tartar} : Ah ouais, c'est vrai j'avais pas pensé à ça... On peut dormir dehors non?
-{Euskadi} : Avec des montagnes infestées de morts-vivants? Très bonne idée!
-{Tartar} : Ben ça va on les a éclatés les morts-vivants!
-{Euskadi} : Franchement, je pense pas qu'on ait vaincus tous les morts-vivants de la région...
-{Tartar} : Mouaiiiis... Ben ils ont intêret à nous filer une grosse récompense les paysous en tout cas.
- Pffff l'argent... Vous êtes tous les mêmes les nains, avides à l'excès.
-{Maëlya} : Oui, mais on va peut-être s'arrêter là non? On a d'autres trucs à faire, plus importants.

Arrivés au village, après être allés chercher les chevaux, comme prévu, ils se heurtent encore une fois à l'attitude bornée des sentinelles :
-{S} : Halte-là, que venez vous faire céans?
-{Tartar}, réussissant, par un miracle dont lui seul à le secret, à mettre de nouveau les pieds dans le plat : Hé-Ho, un peu de politesse je vous prie, on vous a débarassés des morts-vivants qui vous gênaient, et on aimerait être récompensés à la hauteur de nôtre effort!
-{S} : On vous à déjà dit qu'on avait pas besoin d'aide, mais bon, merci quand même, et puis on a rien à vous donner, dont on ne puisse se passer.
Anticipant la réaction prévisible de leur camarade la plupart des membres du groupe se saisirent immédiatement de Tartar, afin d'éviter un énième scandale, cependant, au milieu de l'échauffourée, on pouvait entendre des borborygmes plus ou moins compréhensibles tels que :
-"Sca...eux! Jamais! Nain! Scandale! Moradin! Botter le..!"
Ils parvinrent à le maîtriser relativement facilement, tandis que Maëlya tentait, tant bien que mal, de calmer les sentinelles :
(Avec un grand sourire embarassé) : Veuillez pardonner notre camarade, il est un peu impulsif, mais il a bon fond. (son ton laissait comprendre qu'elle même ne croyait qu'à moitié ses propres paroles).
-{Damas}, qui n'avait pas esquissé un seul mouvement pour stopper la bombe avant l'explosion : Nous serait-il possible de vendre nos possessions dans vôtre humble village?
-{S} : Non.
-{Damas} : Et pourquoi donc?
-{S} : Nous faisons peu de commerce, vivons sobrement, et je doute que vous ayez quoi que ce soit qui nous soit utile, qui soit dans nos moyens, nous avons très peu d'argent. Par contre, Il y a la ville de Skern, à deux heures au nord-est environ, c'est une ville minière, vous devriez pouvoir la trouver assez facilement, bon nombre d'aventuriers en font leur étape principale durant la traversée des montagnes.
-{Damas} : Hmmm, certes, quelle heure est-il je vous prie?
-{S} : vous n'avez qu'à regarder le cadran solaire juste au dessus de vous.
-{Damas} : Shuraya, il est quelle heure?
-T'as qu'à lire toi-même, c'est pas bien compliqué non?
-{Damas} : ....
-{Shuraya} : Ha Ha! Me dis pas que tu sais pas lire l'heure! Ha Ha Ha!! C'est ri-di-cule!!
-{S} : Il est cinq heures mois le quart. Pendant ce temps, Shuraya continuait de rire sur cette "péripétie", seul.

Tous décidèrent, d'un commun accord, de se diriger vers Skern, chacun entendant un sens différent dans le mot "étape", ce que nous verrons lors du prochin resumé, qui paraîtra sous peu normalement...

chouette résumé, et je dis oui pour le sourire en coin ^^

cela dit t'as fait une horrible faute à prochAin* tout à la fin du résumé? volontaire ou pas?

Episode bonus : ce 'est pas un résumé, mais il y a un rapport à l'histoire, considérez ça comme un passe-temps du MJ ^^.

Je suis né, j'en suis sûr, mais pourquoi?
Depuis ma naissance, j'ai pu me cacher, mais à un moment, ce ne fut plus possible.

J'ai vécu une enfance relativement heureuse, né seul, dans la nature, j'ai vite été trouvé par des bûcherons, ils m'ont ramené, et le village était simple, pas trop de problèmes.
Arrivé vers mes 12 ans humains (les créatures comme moi grandissent plus vite semble t-il), j'ai ressenti le besoin de partir, ce qui va vous être conté là est mon histoire, et celle de mon camarade, les "tueurs de dieu"

Un village comme tant d'autres, des lumières comme celles de tous les autres villages, mais une histoire bien plus triste que la plupart d'entre eux.
Il paraîtrait que des créatures étranges rôdent le soir, elle a déjà emporté bon nombre d'habitants. Je pourrais ne pas les aider, ne pas m'opposer au danger, mais non, je ne peux pas les laisser seuls.
La nuit est tombée depuis un bon moment, au moins je n'aurais pas à l'attendre. Des criquets, des hululements, et bruits d'ailes, la forêt use de son langage habituel, pas un bruit ne trouble la chanson.
Des pas, plusieurs personnes. Derrière moi!
Des humains, des villageois, pas d'inquiétude à avoir.

-Qui va là!?
-Vous n'avez aucune crainte à avoir, je me nomme Eldren, j'ai cru comprendre que vous aviez des problèmes avec quelque créature malfaisante?
-Hmmm, et qui nous dit que ce n'est pas vous?
-Je vous aurait déjà attaqué non?
-Moi j'dis, j'ai pas confiance dans les gars qui rôdent autour autour de nôtre bon village, et qui montrent même pas c'qui z'ont sous leur capuchon

... Pourquoi ils tiennent toujours à savoir ce qu'il y a sous le capuchon? C'est une obsession ou quoi?

C'est à ce moment qu'un cri retentit depuis le village, qui n'évoquait rien d'autre que l'horreur.

Mince, à cause des villageois je l'ai pas entendu arriver, faut faire vite!
La créature fût aisée à trouver, le village n'étant pas grand, elle se tenait là, au centre d'une rue, un corps inanimé à ses côtés, elle est horrible, un espèce d'amas innombrables d'yeux sur un crâne démesurément gros, quatre ou cinq tentacules et un autre gros tentacule, fait office de jambes, elle se dirige vers une autre personne, qui essaye de sortir du bâtiment dont elle a défoncé la porte. J'apprendrais plus tard que c'était un Peuhre, fléau des petits village.
Bon, il faut détourner son attention, les éclairs devraient suffire, et en effet, ils suffirent, mais blessèrent à peine la créature, dont les mouvements incessants la rendait difficile à viser.

La créature se jeta alors sur Eldren, qui sortit aussitôt son arme, une lourde chaîne, ce qui lui permit d'attaquer la créature avant qu'elle soit sur lui. S'ensuivit un combat rapide, frénétique, devant les yeux tétanisés des villageois, incapables d'agir, le sang noir de la créature mêlé à celui de son assaillant, qui remporta finalement le combat.

C'est ainsi qu'Eldren, à travers son courage, gagna la faveur des villageois.

La personne inanimée s'avéra être une Elfe d'âge moyen, morte. C'est malheureux, si les villageois ne m'avait pas dérangé, j'aurais pu la sauver... Celle qui s'était enfuie se rapproche.
A la lueur de la lune, elle montre un visage ravissant, caché sous de long cheveux bruns, et des yeux reflétant une peur et une tristesse très mal dissimulée, elle s'agenouille en murmurant un vague "merci", pour pleurer sa mère, un enfant sort de la maison, observe la scène et comprend facilement, il est très différent de sa soeur, il a pas des oreilles plus pointues, pour commencer, et ses cheveux sont blonds, ses yeux bleus, et non sombres, et on y lit une incompréhension, que je comprends tout à fait : "Pourquoi eux?".

Je veillais dans le village durant toute la nuit, pour voir si d'autres créatures ne menaçaient pas de nouveau le village, passant de temps en tant à la maison, pour vérifier que tout se passe bien pour les enfants de la femme.
J'avais alors atteint les 20 ans humains, et c'est la première fois que je n'arrivais pas à sauver quelqu'un, malgré tous les dangers que j'ai affronté. Je ne sais pas consoler, je sais juste encaisser, mais je me sens le devoir de les aider, eux et leur père, à surmonter cette mort.
Aucune créature ne fît son apparition durant la nuit.
Les villageois ne semblent plus autant intrigués par mon capuchon. Ils me parlent de récompense, je refuse, comme si je n'étais qu'un vulgaire mercenaire...
On me prête un lit le lendemain. Tant mieux, je commençais à être un peu fatigué...
Elle vint, heureusement que j'avais gardé mon capuchon. Je me réveille et elle est là, elle me sourit. Etrangement le malheur lui va mieux qu'un sourire. Comme si elle avait été fait pour.

-Bonjour
-Bon soir vous voulez dire, il est huit heures.
-J'ai dormi tout ce temps, ça ne fait que trop, il faut que je reparte. Et que faisiez-vous là?
-Calmez-vous, je ne pensez pas à mal, on m'a raconté que vous aviez veillé nôtre sommeil, il est normal que je veille le vôtre.
-Pas besoin.
Son visage se voile, elle a l'air déçue, elle se lève et commence à partir. J'ai toujours été nul niveau tact.
-Attendez, je ne voulais pas vous vexer, c'est juste que c'était normal de vous surveiller avec ce que vous avez vécu.
Elle se retourne. Qu'est ce que j'ai fait? Je suis un crétin. Et en plus elle sourit à nouveau...
-Il est donc normal que je veille sur le vôtre, en réponse.
Si elle veut. Ca ressemble plus à une mauvaise excuse pour me parler. Dommage, je ne suis pas le Prince Charmant.
-Que voulez-vous, exactement?
-Juste en savoir un peu plus sur mon sauveur, et celui qui a vengé ma mère.
La vengeance. Un concept qui me plaît, quand on suit les codes.
-On me nomme Eldren, il n'y a pas grand chose à savoir sur moi.
-Nous en jugerons lors de nôtre prochaine rencontre.
-Il n'y aura pas de prochaine rencontre, je pars demain.
-Comment? Quel être êtes-vous pour nous abandonner à ces créatures?Restez au moins un mois!
Il y avait quelque chose dans ses yeux qui fît que je ne pus pas refuser, non pas qu'elle était belle, car elle l'était, mais j'y décelais quelque chose que je n'avais pas encore vu, à la lueur de la lune, un peu de folie, de danger, je n'en sais rien, mais ça me plut, et je voulais savoir ce que cela cachait, ayant moi aussi ma part de mystères, j'appréciais cela : elle était "différente", ça me suffit pour l'apprécier.
-Hmmm... c'est d'accord, mais juste le temps de m'assurer que le village ne court aucun danger.
-Soyez-en béni!
Le nombre de fois qu'on m'a dit ça...

Et elle s'en fût.
Mince, j'ai oublié de lui demander son nom...
C'est ainsi que je m'installais non loin du village, après m'être bâti une cabane, aidé par quelques villageois, histoire de me protéger de la pluie.
Finalement il y a eu d'autres rencontres, j'apprit d'elle qu'elle se nommait Elyrä, et son père n'est pas le même que celui de son frère, un humain parti après sa naissance, mais sa mère dit qu'il avait ses raisons et ne lui en veut pas, et a toujours refusé de révéler son identité.
Forcément, elle semble être éprise de moi, pas de chance, je veux bien la revoir assez souvent mais j'y met une limite, elle ne doit jamais voir mon visage, ni même mon corps. Elle ne comprend pas pourquoi, moi si.
Finalement, la vie ici me plaisait assez, et je suis resté presque une année, sûrement la plus heureuse de ma vie. J'aime Elyrä, car elle est ombre et lumière à la fois, parfois je pense qu'elle a deux personnalités, et vint le jour où elle me montra ce qui se cachait derrière ce mystère :

Elle est là, au centre de la pièce, dos à moi, et se penche, quand soudain ses vêtements se déchirent au niveau des omoplates, elle se retourne, et son visage est totalement différent, plus dur, de couleur gris-rouge, ses bras aussi, et se terminent par de grands doigts griffus, des cornes ont poussé autour de son crâne, formant une sorte de couronne, se pieds sont devenu serres, et la pièce alentour semble s'assombrir lorsque je croise son regard : un regard de tueuse, froid, dur, et fou, les pupilles ont rétréci, et le blanc de ses yeux est devenu totalement noir, tandis que ses pupilles sont d'un rouge étincelant, sa bouche se révèle garnie de crocs.
Ok, elle a gagné, elle fait plus peur que moi.
Je lui montre ce que je suis, elle sourit, ce qui lui donne un air presque cruel, avant de reprendre son apparence normale. Je remet mes bandages et autres habits.
-C'est de ton père ça non?
-Tu parles de Gratyia?
-Gratyia?
-L'autre, la violente.
-Ah, il y a donc deux esprits dans ce corps... Elle est sympa au moins?
-Quand j'arrive à lui parler, ça va, mais elle a soif de sang.
-Hmmm, je me dis que c'est un peu ridicule d'avoir fait de mon secret un crime quand je vois ce que tu cachais...
-Elle et moi sommes d'accord sur ce point.
-J'ai vu ça, c'est pas trop dur de porter ça?
-Non. J'en ai parlé avec ma mère, à priori mon père en portait un encore plus dangereux, lui même n'était pas vraiment humain.
-Ah.

C'est à ce moment qu'on entendit des bruits de pas. Des gamins. 12 ans tout au plus, ils nous regardaient, forcément, Elyrä et moi dans la cabane, ça devait jaser... Pas de chance pour eux, et pour nous non plus.


12 ans plus tard.
On est là, avec l'autre, face à face, on sait l'un comme l'autre que l'autre a peur, mais on le dit pas. Je sais pas pourquoi, je me rappelle de ça d'un coup? Peut-être que je regrette. Je regrette. Et lui, après huit ans, je connais toujours pas son nom, mais il est comme moi, ça me suffit.
Huit ans, tantôt à combattre, tantôt à fuir, les chiens qui aboient, les fourches qui se tendent... Les pauvres, il faut savoir les aider, ils sont si faibles, ils sont justes méfiants.
Je regrette.
Cette fois c'est un dragon. Balgréza qu'elle s'appelle, ça fait une vingtaine d'année qu'elle traumatise les villages voisins. L'entrée de l'antre est à à peine cent mètres, on sent le soufre jusque ici, passées deux minutes, on y va, en silence, pas la peine de se dire qu'on s'aime, on le sait.
On entre, on marche quelques minutes, Elle est là. Immense, ses écailles bleues jetant des reflets d'or, son regard est imposant, elle SAIT, elle rit.
-Qui êtes vous, pour oser me défier, pauvres fous, l'arme au clair?
En effet, j'ai sorti ma chaîne, et lui sa lame.
-Eldren, vagabond malheureux, traînant sa chaîne, qui, petit à petit, l'enchaîne dans ses maillons. Je n'ai rien à perdre.
-Fragor, vagabond malheureux, mais je suppose que te dire que je t'affronte pour le bien des paysans, et non pour tes richesses, c'est un concept qui te dépasse?

Fragor, c'est donc comme ça qu'il s'appelait...

-Je le sens, vous savez que ces villageois ne vous remercierons pas, je sens de la frustration, de la colère contenue, de la rage à n'en plus finir, pourquoi s'évertuer à faire le bien?
-C'est bien ce que je pensais, c'est un concept qui te dépasse.
-Tu peux me mentir mais tu ne pourras pas TE mentir.

Elle a raison, on le sait, on a toujours été haïs, craints, mais j'ai constaté que la bonté apportait le bonheur, je l'ai appris à mes dépens, n'est-ce pas Elyrä?
Le dragon en a marre, il attaque.
On se défend, tant bien que mal, face aux assauts continus de l'immense créature, elle comprit vite qu'elle ne serait pas à son avantage en l'air.
Le combat s'éternise, résonnant à travers toute la caverne, et bien au delà, dans les montagnes.
Au final, la bête est vaincue, et nous supplie, avant de la tuer, de lui montrer nos visages. On y décèle aucune malice, mais je ne suis pas rassuré. L'un comme l'autre, on enlève nos casques, ce qui est gênant car on a jamais vu le visage de l'autre.
Ce qui me choqua, c'est notre ressemblance. Puis, le sourire du dragon, dont les yeux semblait montrer un bonheur intense. Mais pourquoi?

-Vous l'aurez remarqué, vous êtes très ressemblants, et je puis vous dire que, l'un comme l'autre, vous avez une tâche noire évoquant un soleil sur le genou droit.

Elle a raison, mais comment elle sait?

-Ne vous êtes vous jamais posé la question de savoir d'où vous veniez? Peut-être ne vouliez vous pas savoir? Maintenant, allez, mes fils, et répandez donc la bonne nouvelle : Balgréza est morte, faites donc! Sachez que tuer son sang, que ce soit chez les Rampants ou chez les Dragons es malédiction, et à jamais votre vie sera tourmentée entre le regret d'avoir commis ce crime, et vous serez rejetés, haïs de toute parts, plus encore que ce que vous avez vécu. Pensez-vous sincèrement pouvoir lutter contre une magie plus ancienne que ce monde? Je vous maudis, mes fils, pour avoir osé transgresser cette loi. Le chien ne mord pas la main qui le nourrit, vous n'êtes rien dorénavant, vous avez mordu celle qui vous a donné la vie. Maintenant, allez, dorénavant, vous serez nommés parmi les dragons.

Nous sommes à bout de force, mourants, mais il nous reste suffisamment pour achever la créature, qui mourut en souriant, le coup fatal fut bien plus dur à porter que tout le reste du combat ne fût dur à mener, bien qu'il s'agit uniquement d'abaisser une lame.

Le dernier maléfice du dragon avait percé, et l'un comme l'autre ne pouvait s'empêcher de s'attrister de la mort de leur génitrice, sous le choc, ils ne remirent pas leur casques, et, conscients de l'horreur qu'ils avaient commises, ils ressassèrent leurs noms respectifs, que la dragonne leur avait communiqué par télépathie.

arrivés au village, les villageois les attendaient, armés, et l'un d'eux s'écria : "Regardez, compagnons, ces monstres ont abattus le dragons, pour prendre sa place et son trésor, mais ce trésor nous appartient de droit, et nous ne laisserons plus d'horrible créature menacer notre bon village, voyez leurs yeux cupides et malfaisant! Hardi, camarades! Sus aux monstres!".

Nuit de sang, de feu, et d'acier, de colère, les armes des paysans ne pouvaient rien face à des années de rage contenues, ils eurent la malchance d'être la goutte d'eau qui fît déborder le case, aucun ne survécut, et l'on raconte que les ruisseaux environnants sont devenus poison, en raison de la concentration de Mal ici, pleurant à jamais la mort des villageois qu'ils abreuvaient, pleurant aussi leur avidité et leur bêtise.

Je me réveillais, un goût de sang dans la bouche, entouré de cadavres, une fille nue à mes côtés, l'avais-je violé?
Je n'en sais rien, mais c'était bon. Ce jour là, je compris qu'aider ceux qui te craignent n'arrange rien, il faut les laisser dans leur ignorance, dans leur besoin de méfiance.
Jamais plus je n'aidais qui que ce soit.

Je me levais et m'adressait à mon compagnon :
-"Viens Kor, on y va.".
-"Ouais Hunt, j'arrive".

Kor et Hunt, Vengeance et Regret, tels étaient les noms que nous a donné Balgréza. Jamais plus on n'entendit les précédents.
Attends-moi Elyrä, j'arrive.

Ah thont havys duckond?

mais attend elyra elle est devenue quoi dans l'affaire?? ><

2-3 fautes d'ortho qui mériteraient une relecture :p

Ah, j'avais pas vu les fautes d'orthographe, mais pourtant je me servais du correcteur... je vérifie en éditant ça tout de suite.

Elyrä, vous saurez peut-être ce qu'elle a fait. Vous serez surpris ^^.

AAAAAAAAAaaaaaaaah ! IIIIIIIIiiiiiiiii! OOOOOuuuuuuuu ! Nooooooooon ! Pas eux !

Si.

Il y aura d'autres récits de ce genre, mais ça mériterait un nouveau topic ^^.

Sinon, les gens sont paumés entre les resumés et tout...

Bon bhé voilà c'est dommage mais je pense que c'était le mieux à faire.
Notre groupe de D&D s'est divisé en deux. C'est dommage mais inévitable vu que nous avons pas la même conception du jeu.

Cependant je tiens à vous annoncer haut et fort que des que vous le voulez on peut regrouper les deux groupes pour se faire une méga séance à 15!!!
Je pense qu'on gardera les deux MJs comme ça chacun gèrera les combats de "son" équipe, ça ira plus vite et ça nous permettra d'affronter des méga bestioles!!

La réunion d'équipes d'aventuriers étant innévitable quand le chaos commence à s'installer sur Gaïa et qu'il faut à tout prix renverser les forces du mal!!

(Petite anecdote heee notre groupe est bon mais ton groupe Bito il est malfaisant non?
On risque d'avoir un peu de mal à lutter pour le Bien XD Enfin, bref osef on vera bien ^^)

bon bon bon, je retournais vite fait sur ce forum, et je vois qu'il est encore (à moitié) en état de marche.
En effet, les gens que je côtoie ne sont pas des gentils.

Ils font peur.
Ne posez plus de questions... S'il vous plaît...

Petit double post :
les méga-séances, ça va être chaud, ou alors il faut trouver une quelconque puissance modératrice, sinon il va y avoir bain de sang...
Après, à savoir qui l'emportera, j'en sais rien...


Et j'en profite pour annoncer que je compte reprendre les resumés, ça m'occupera ^^

Pour faire simple, pour l'instant, ils ont rejoint une guilde d'assassins/voleurs, ont vécu 2-3 périples dans les égouts/catacombes (ont croisé un dragon, par exemple), un mec nommé Cheub est leur supérieur direct dans l'organisation(il a tendance à apparaître n'importe quand, et à tout savoir).
Tartar est perdu dans les égouts, sans lumières, les 3 autres ont tatanné une momie (j'ai été gentil alors ils sont encore vivants ), ont rencontré Liv, une ancienne amie de Damas, et là ils partent dans les environs de Lagoria pour trouver des trucs à faire.

Voilà, des resumés un peu plus détaillés prendront place à partir de maintenant.